Saint-Mars bénéficie de sa position stratégique. Ainsi, le bourg est traversé par la route de Paris ce qui probablement favorise et dynamise l’activité industrielle.

Saint-Mars-la-Brière, déformation de Saint-Mars-la-Bruyère, s’est adjoint par le décret du 13 novembre 1809, le hameau de Saint-Denis-du-Tertre. La découverte de fragments de verre romain dans les déblais de la ligne de chemin de fer atteste la présence d’une population à Saint-Mars dès cette époque.

La seigneurie de la paroisse est annexée au château de Saint-Mars. Celui-ci, dont les origines remontent à l’époque médiévale, est possédé par de puissantes familles : il appartient, au XVIe siècle, à la maison de Laval-Boisdauphin et, au XVIIIe siècle, à la famille Bailly.

 

 

Les armoiries de Saint-Mars-la-Brière :

 

Écartelé : au premier et au quatrième d’azur à la croix ancrée d’argent, au second et au troisième émanché en pal de quatre pièces d’argent sur trois et deux demies de sable.

 

 

 

 

 

 

 

Le château de Saint-Mars : des XVe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 2001.

 

 

 

La chapelle Saint-Denis-du-Tertre : XIe et XIIe siècles.

Cette modeste chapelle entourée d’un petit cimetière est située à 3 km du centre de Saint-Mars-la-Brière, au sommet d’une colline. Des peintures sur bois ornent la voûte de la chapelle (vers le XIe siècle).

Sur le pignon ouest de la chapelle s’élève un élégant clocher du XIe siècle, en campanile, à deux ouvertures en plein cintre. L’une des cloches date de 1875.

 

 

 

 

 

 

 

Extrait de « Mosaïque » n°36, automne 2020.

 

 

Église Saint-Médard : du XVIe siècle, avec ouvertures semi-ogivales et clocher en flèche.

 

Rénovation d’une cloche de l’église Saint Médard 

Le jeudi 28 novembre, la 3ème cloche de l’église Saint-Médard a été ré installée après avoir subi une cure de jouvence. Cette opération de rénovation avait été décidée en raison d’une usure avancée. Cette 3ème cloche, dénommée « la bélière » date de 1821 et ne pèse pas moins de 368 kg. Elle provient de la Fonderie Husson de Paris, tandis que les deux autres sont issues de la Fonderie Bollée. La bélière a été bénite en l’an 1821 par M. Pierre Chaignon, curé de Montfort-le-Gesnois, assisté de M. Pierre-Jean Gonnet, curé de Saint-Mars-la-Brière. Elle fut nommée « Adelaïde Raimonde » par M. Jean-Tanne-Guy-Raimond Aimard, comte de Nicolaïs et par Mademoiselle Adélaïde Blanche Louis de Reneau, en présence du Maire, de ses conseillers municipaux et des employés.

Cette rénovation a été réalisée par l’établissement Bodet à Trémentines (49), sur une période d’un mois pour le remplacement du battant et le renforcement du bord de frappe.

 

 

  • Station préhistorique située sur le camp d’Auvours à Saint-Mars-la-Brière, découverte en 1968 par Roger Guyot, est installée sur un plateau sableux dominant la vallée du Narais. Elle est constituée par un ensemble d’habitats. L’un de ceux-ci fut étudié de façon exemplaire par M. Allard, à partir de 1970. Ses fouilles ont mis en évidence de remarquables structures en pierres sèches délimitant un fond de cabane à peu près carré et le cloisonnant partiellement. Le matériel archéologique essentiellement lithique, abonde à l’intérieur de l’habitat. L’outillage est caractérisé par une profusion de lamelles, de pointes microlithiques, de burins, de grattoirs… se rapportant à un mode de vie purement paléolithique, basé sur la chasse (âge proche de 4600 ans av. J-C.).

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